We're back !
Nous sommes rentrés chez nous hier soir !
Ce fut un voyage relativement fatigant : lever à 5h du mat' pour échapper aux embouteillages, plus d'une heure de retard à Roissy et choc thermique à l'arrivée ... mais on n'a rien sans rien :)
Contrairement à ce que je croyais, je ne me suis pas sentie de suite à la maison. Après 5 mois hors de chez soi, j'imagine que c'est normal. Mille petits détails reviennent peu à peu en mémoire et surtout ceux que l'on avait volontairement occulté tant la maison nous manquait : les moustiques agglutinés sur la porte d'entrée, la moiteur du palier, l'odeur un peu moisie de l'eau, le bruit de la clim, pire encore : le vacarme de la ventilation des toilettes ... (je vous donne envie de venir là hein ?).
Ces petits tracas se sont heureusement envolés avec la nuit. Ce matin, la sirène Total a remplacé le coq à 7h20, comme tous les matins. Je serais bien restée un peu au lit, d'autant qu'un gros orage a éclaté et que les pluies diluviennes ne m'incitaient pas trop à démarrer la journée.
Henriette est arrivée peu après pour secouer ma flemme. J'ai bien pensé un instant à faire la morte mais ça n'aurait pas été super sympa de la laisser repartir sous cette pluie :p
On a papoté un petit moment. Elle m'a raconté qu'ils étaient restés chez eux le plus possible pendant les manifs et qu'après ça avait été dur de trouver des sacs de riz pour se nourrir car les magasins avaient été pillés pour la plupart. Une cousine leur en envoyait depuis Libreville. Elle m'a aussi dit que les prix du gaz et des sacs de ciment avaient été divisés par 2 et qu'il y avait eu un grand recensement pour permettre à chacun de toucher une allocation en fonction des ressources et du nombre d'enfant. Il y aurait également une forme de sécurité sociale, les gabonais ne payant désormais qu'une partie des frais de santé. Beaucoup d'argent semble avoir été débloqué donc de la part du gouvernement pour aider les plus démunis. A vérifier et à suivre ...
Autre changement, qui nous concerne un peu plus : les horaires de travail seraient en passe de changer. Il n'y a pas encore de décret officiel mais tout le monde travaillerait de 7h30 à 15h30 avec une demi-heure de pause à déjeuner. Je vous laisse imaginer ma joie de ne plus voir Pierre pendant 2 heures le midi... Youpi ! Plus besoin de cuisiner !! ;o)
Les changements mineurs enfin :
- une connection internet de M$*^ù, qui va m'empêcher de visiter mes blogs favoris et de vous donner des news quand j'en ai envie. On se croirait revenu au minitel ...
- les murs qui entourent la concession se sont solidifiés et ont grandi. C'est pas encore Fort Knox, mais bon :p
- nos pamplemoussiers ont vachement bien poussé !
- il y a plein de nouveaux voisins dans l'immeuble, des nouveaux amis à rencontrer et des anciens amis que j'ai hâte de retrouver :o)
Pour terminer, je voulais vous parler de nos deux petites voisines Léa et Louise, qui sont rentrées hier en même temps que nous. Car bien sûr, nous étions de nombreuses familles à revenir après une longue absence. A peine débarquées de la voiture, les fillettes ont sauté dans les bras de leur nounou, qui était revenue exprès à 10h du soir à la concession. Des cris de joie et beaucoup de bisous. Les plus jolies retrouvailles !
Ce fut un voyage relativement fatigant : lever à 5h du mat' pour échapper aux embouteillages, plus d'une heure de retard à Roissy et choc thermique à l'arrivée ... mais on n'a rien sans rien :)
Contrairement à ce que je croyais, je ne me suis pas sentie de suite à la maison. Après 5 mois hors de chez soi, j'imagine que c'est normal. Mille petits détails reviennent peu à peu en mémoire et surtout ceux que l'on avait volontairement occulté tant la maison nous manquait : les moustiques agglutinés sur la porte d'entrée, la moiteur du palier, l'odeur un peu moisie de l'eau, le bruit de la clim, pire encore : le vacarme de la ventilation des toilettes ... (je vous donne envie de venir là hein ?).
Ces petits tracas se sont heureusement envolés avec la nuit. Ce matin, la sirène Total a remplacé le coq à 7h20, comme tous les matins. Je serais bien restée un peu au lit, d'autant qu'un gros orage a éclaté et que les pluies diluviennes ne m'incitaient pas trop à démarrer la journée.
Henriette est arrivée peu après pour secouer ma flemme. J'ai bien pensé un instant à faire la morte mais ça n'aurait pas été super sympa de la laisser repartir sous cette pluie :p
On a papoté un petit moment. Elle m'a raconté qu'ils étaient restés chez eux le plus possible pendant les manifs et qu'après ça avait été dur de trouver des sacs de riz pour se nourrir car les magasins avaient été pillés pour la plupart. Une cousine leur en envoyait depuis Libreville. Elle m'a aussi dit que les prix du gaz et des sacs de ciment avaient été divisés par 2 et qu'il y avait eu un grand recensement pour permettre à chacun de toucher une allocation en fonction des ressources et du nombre d'enfant. Il y aurait également une forme de sécurité sociale, les gabonais ne payant désormais qu'une partie des frais de santé. Beaucoup d'argent semble avoir été débloqué donc de la part du gouvernement pour aider les plus démunis. A vérifier et à suivre ...
Autre changement, qui nous concerne un peu plus : les horaires de travail seraient en passe de changer. Il n'y a pas encore de décret officiel mais tout le monde travaillerait de 7h30 à 15h30 avec une demi-heure de pause à déjeuner. Je vous laisse imaginer ma joie de ne plus voir Pierre pendant 2 heures le midi... Youpi ! Plus besoin de cuisiner !! ;o)
Les changements mineurs enfin :
- une connection internet de M$*^ù, qui va m'empêcher de visiter mes blogs favoris et de vous donner des news quand j'en ai envie. On se croirait revenu au minitel ...
- les murs qui entourent la concession se sont solidifiés et ont grandi. C'est pas encore Fort Knox, mais bon :p
- nos pamplemoussiers ont vachement bien poussé !
- il y a plein de nouveaux voisins dans l'immeuble, des nouveaux amis à rencontrer et des anciens amis que j'ai hâte de retrouver :o)
Pour terminer, je voulais vous parler de nos deux petites voisines Léa et Louise, qui sont rentrées hier en même temps que nous. Car bien sûr, nous étions de nombreuses familles à revenir après une longue absence. A peine débarquées de la voiture, les fillettes ont sauté dans les bras de leur nounou, qui était revenue exprès à 10h du soir à la concession. Des cris de joie et beaucoup de bisous. Les plus jolies retrouvailles !